Deux élèves officiers en échange long à Bruxelles : retour d’expérience !

Deux élèves officiers de l’École de l’air et de l’espace (EAE) viennent de rentrer d’un échange de scolarité effectué au sein de l’Ecole Royale Militaire de Bruxelles. Une façon pour ces élèves de s’imprégner d’une autre culture. Le sous-lieutenant Valentin fait le récit de cette expérience enrichissante.

Les sous-lieutenants Nathan et Valentin, âgés tous deux de 23 ans, sont issus de la promotion LCL Joseph POULIQUEN (promotion 2019 de l’EAE). Dans le cadre de leur scolarité, ils reviennent tout juste d’un échange scolaire long de 4 mois (de septembre à décembre 2021) à l’École Royale Militaire (ERM) basée à Bruxelles. Cette école est l’unique école d’officier en Belgique. Près de 800 élèves y suivent leur scolarité.

Les deux sous-lieutenants, de spécialité Personnel Navigant (PN), ont ainsi bénéficié d’une immersion totale au sein d'une armée étrangère, ce qui leur a permis de découvrir un autre système militaire mais aussi une autre culture :« C'est une chance unique de pouvoir être formé grâce à des méthodes peu ou pas utilisées en France, dans un autre pays, et avec de nouveaux camarades », déclare Valentin, l’un des deux élèves.

Non seulement ils ont suivi les cours académiques, les séances de tir et les 4 heures de séances de sports hebdomadaires, mais c’était aussi l’occasion de suivre de nombreuses visites culturelles organisées par l’école : « La visite d’Ypres, de Bastogne, ou encore celle de Bruxelles, nous ont permis de découvrir l’histoire Belge, leurs coutumes mais aussi de retracer la première et deuxième Guerre Mondiale dans un pays frontalier du notre ». Ils ont également « assisté au cérémonial des élèves pilotes venant d’être lâchés sur leurs avions d’entrainement Marchetti », participé à des activités de cohésion et visité« un Boeing 787 d’une compagnie belge à l’aéroport de Bruxelles, dans le cadre d’un cours sur les technologies aériennes » nous explique le sous-lieutenant.

Enfin, il retiendra de cet échange « la rapidité avec laquelle nous nous sommes intégrés à la promotion », et cette « expérience très enrichissante tant culturellement que professionnellement. Cela nous a permis de comprendre le fonctionnement et de commencer à travailler avec une armée que nous serons amenés à retrouver sur les théâtres d’opérations dans les années à venir », conclue-t-il.