Portrait d’une élève-officier de l’EAE 2021- Journée internationale des droits des femmes
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous partons à la découverte de deux Aviatrices de la Base Aérienne (BA) 701 de Salon-de-Provence. Démarrons avec l’aspirant Gabrielle, engagée au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE)depuis mai 2017 en tant que sous-officier. Aujourd’hui, elle est élève-officier en première année. Voici son portrait !
Quelles ont été vos motivations pour intégrer l’armée de l’Air et de l’Espace ?
Tout d'abord, mes deux parents travaillaient au sein de l'Armée de Terre. J’ai donc été confrontée à ce milieu et aux valeurs militaires depuis mon plus jeune âge. L'AAE peut offrir une grande variété de postes au cours d'une carrière et c'est ce que je recherchais. L'AAE offre de très belles perspectives d’avenir et la possibilité de partir en mission.
Avez-vous toujours voulu exercer ce métier ?
Non, c'est une idée qui m'est venue que tardivement. En sortant du lycée, je ne savais pas vraiment ce que je souhaitais faire. Après presque 5 ans passés à Lyon dans le cadre de mes études, il était temps pour moi de découvrir de nouveaux horizons et de débuter une carrière professionnelle. Je souhaitais un poste fixant un cadre, me permettant de me dépasser. Par conséquent, j’ai souhaité m’engager dans l’institution et réaliser une carrière longue.
Votre modèle dans l’institution ?
Je n'en ai pas réellement. C'est un ensemble de personnes qui ont pu se démarquer par leur parcours, leur ténacité, leur professionnalisme, qui me donne envie de faire toujours mieux et d'exiger plus de moi-même.
En tant qu’élève-officier, pensez-vous être légitime pour transmettre les valeurs de l’AAE à vos successeurs ?
En tant que militaire, je fais partie intégrante de l’institution et cette dernière véhicule des valeurs fortes, telles que le respect, l’intégrité et l’excellence. De ce fait, nous sommes tous porteurs et transmetteurs de valeurs.
Quelle est la suite pour vous ?
Après ma scolarité sur la base aérienne de Salon-de-Provence, j’irai passer ma formation complémentaire de spécialiste. L'idéal pour moi serait d’intégrer par la suite une unité opérationnelle, au plus proche des aéronefs. Pourquoi pas à l'escadron de drones de Cognac ?
© L. Anguy / armée de l'Air et de l'espace