Échange à l’USAFA pour les élèves officiers de l’EAE

Après le retour de ses camarades de Belgique et du Japon, c’est au tour de du sous-lieutenant Alexandre, élève officier revenu des États-Unis de faire son retour sur cette échange scolaire qu’il qualifie comme « une expérience extraordinaire ». Il nous raconte pourquoi.

D’août 2021 à décembre 2021, plusieurs élèves officiers ont pu passer 5 mois au sein de l’United States Air Force Academy (USAFA) basée à Colorado Springs aux Etats-Unis où ils ont effectué un échange scolaire à la fois académique et militaire. Parmi les 8 élèves, le sous-lieutenant Alexandre, 22 ans, actuellement en troisième année à l’École de l’air et de l’espace issue de la Promotion 2019 Lieutenant-colonel Pouliquen. Personnel navigant, il a intégré l’EAE après deux années en CPGE au lycée militaire d’Aix en Provence. Il nous raconte son expérience.

Le sous-lieutenant Alexandre était surtout en quête d’une expérience, comme il en témoigne : « Pendant 5 mois nous avons partagé le quotidien des élèves américains en suivant des cours variés ; à la fois scientifiques mais aussi axés sur les sciences humaines : wargaming, géopolitique ou encore russe ». Selon lui, « c’est une expérience extraordinaire permettant de créer des liens forts avec des hommes et des femmes avec qui nous travaillerons demain ; qu’ils soient américains mais aussi issus de pays envoyant leurs élèves en échange à l’USAFA comme la Corée du Sud, le Brésil ou encore la Colombie ».

Durant cette immersion, ces officiers Aviateurs de demain ont appris davantage sur la culture militaire américaine, et ont pu participer à un entraînement de parachutisme : « Nous avons effectué 5 sauts en chute libre, avec pour décor les rocheuses enneigées ; une expérience grisante et inoubliable ». Des expériences comme celle-ci, l’élève pourrait en citer d’autres, mais ce qu’il retiendra, c’est finalement, que « cet échange permet également de réfléchir ensemble, avec d’autres nations sur les enjeux de demain, avec comme fil directeur la possibilité accrue de la conflictualité entre états ayant des capacités similaires. Enfin, cet échange permit à tous de développer et perfectionner nos compétences linguistiques en anglais, langue bien évidemment indispensable dans le domaine aéronautique », conclut le sous-lieutenant.